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Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

Les écrans, omniprésents dans notre quotidien, suscitent souvent autant d'espoir que d'inquiétude, particulièrement lorsqu'ils concernent les jeunes générations. Alors que le monde numérique se développe, une nouvelle préoccupation, celle de l'« autisme virtuel », apparaît dans les discussions sur le développement des enfants. Cette hypothèse propose que l'exposition excessive aux écrans puisse altérer la socialisation et le développement cognitif des enfants, transposant une problématique traditionnelle dans un contexte moderne.

Points Clés

  • Absence de consensus scientifique : L'autisme virtuel n'est pas reconnu comme un diagnostic officiel par les autorités médicales.
  • Importance de l'interaction sociale : Le développement harmonieux de l'enfant dépend avant tout des interactions humaines directes.
  • Rôle préventif des parents : Limiter le temps d'écran et favoriser des activités variées est essentiel pour prévenir les troubles liés à la surexposition.

Introduction à l'Autisme Virtuel

Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

L'expression « autisme virtuel » suscite un vif intérêt et nombre de discussions parmi les parents et les professionnels de la santé. Ce terme suggère que la surexposition aux écrans, tels que les tablettes et les smartphones, pourrait provoquer des symptômes similaires à ceux des troubles du spectre autistique, bien que cela ne dispose pas encore de preuves scientifiques solides ni d'étude validée à ce jour.

Par ailleurs, des professionnels de santé ont lancé une alerte sur les risques potentiels liés à la surexposition aux environnements virtuels, même en l'absence de consensus scientifique.

Hypothèses et Réflexions

L’accroissement du diagnostic des troubles du spectre autistique est parfois relié de manière hypothétique à la popularité croissante des écrans. Le débat sur l’autisme virtuel soulève des questions essentielles sur l’impact de notre environnement numérique sur le développement des enfants.

L’autisme virtuel demeure un sujet de controverse, et l’élaboration de ces hypothèses nécessite une recherche approfondie pour en comprendre les implications réelles.

Origines de la notion d'autisme virtuel

La notion d’« autisme virtuel » a été introduite pour la première fois par Marius Teodor Zamfir, un psychologue roumain, en 2013 sur un site orthodoxe. Ce concept repose sur l’hypothèse non scientifique que l’exposition accrue aux écrans pourrait causer un type d’autisme. Bien que cette idée ne soit pas validée scientifiquement, elle a attiré l’attention en France grâce au Collectif Surexposition Écrans (CoSE) depuis 2016.

Malgré le manque de preuves scientifiques, l’autisme virtuel a été largement diffusé via des blogs, des pages internet et des vidéos alarmistes, notamment sur YouTube, qui se soutiennent mutuellement dans leur discours. La chaîne Trinitas TV a également contribué à la médiatisation du concept, tout comme l’initiative Stop autismul virtual, qui a relayé ces idées auprès du grand public. La chronologie de cette épidémie médiatique montre une propagation rapide sur différents supports numériques.

Points Clés :

  • Origine : Introduit par Marius Teodor Zamfir en 2013
  • Hypothèse : Exposition élevée aux écrans provoquerait des comportements autistiques
  • Propagation : Amplement diffusé en France par le CoSE depuis 2016
  • Validation : Aucune validation scientifique à ce jour
  • Version : Il s'agit d'une version non reconnue scientifiquement de l'autisme

Ce concept est discuté dans le cadre des comportements acquis, suggérant que ces comportements pourraient survenir suite à une immersion importante dans le cyberespace, plutôt qu’en raison de facteurs biologiques innés.

Définition et facteurs de risque

Définition de l’autisme virtuel

Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

L’autisme virtuel, parfois désigné sous les termes d’« autisme secondaire » ou d’« autisme dû aux écrans », fait référence à un ensemble de troubles du comportement et du développement observés chez certains enfants exposés de manière excessive aux écrans. Cette notion, popularisée par des professionnels de santé tels que Marius Teodor Zamfir et Anne-Lise Ducanda, décrit des symptômes proches de ceux des troubles du spectre autistique (TSA), sans pour autant relever d’une maladie génétique ou d’un trouble inné. Selon cette théorie, la surexposition aux écrans – qu’il s’agisse de la télévision, des tablettes, des smartphones ou des ordinateurs – pourrait perturber le développement social, langagier et émotionnel de l’enfant, en limitant ses interactions avec son environnement réel. L’autisme virtuel met ainsi en lumière l’importance de l’équilibre entre usages numériques et expériences de vie concrètes pour soutenir un développement harmonieux chez les jeunes enfants.

Facteurs de risque identifiés

Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés dans l’apparition de symptômes associés à l’autisme virtuel. La consommation excessive d’écrans, en particulier chez les jeunes enfants, constitue le principal élément de vigilance. Les spécialistes estiment que le risque augmente significativement lorsque l’exposition quotidienne dépasse six heures, surtout durant les périodes sensibles du développement. L’exposition précoce, dès le plus jeune âge, est également pointée du doigt, car elle peut interférer avec l’acquisition des compétences sociales et langagières. Par ailleurs, des facteurs socio-économiques, tels que le niveau d’éducation des parents ou l’accès limité à des activités alternatives, peuvent favoriser une surexposition aux écrans. Il est donc essentiel de sensibiliser les familles à l’importance de limiter la consommation d’écrans chez les enfants, afin de prévenir l’apparition de troubles du spectre autistique liés à la surexposition aux environnements numériques.

Controverses et critiques

Le terme « autisme virtuel » a suscité un vif débat dans la communauté scientifique et parmi le grand public. Depuis son introduction par Marius Teodor Zamfir, la théorie selon laquelle une exposition excessive aux écrans pourrait mener à une forme d’autisme a généré une réponse polarisante. Le point de vue de différents experts diverge fortement sur la question : certains professionnels s’inquiètent des effets potentiels des écrans sur le développement des jeunes enfants, tandis que d’autres considèrent cela comme une panique morale injustifiée face aux nouvelles technologies. Cependant, il existe un défaut majeur de preuves scientifiques solides pour soutenir la théorie de l’autisme virtuel. Plusieurs auteur·e·s, dont Richard E. Cytowic, ont critiqué la notion d’autisme virtuel, soulignant l’absence de validation scientifique et exprimant un scepticisme marqué. Le docteur Ducanda, figure controversée, a été au centre de débats en raison de ses prises de position sur le sujet, qui ont été remises en question par de nombreux spécialistes. Serge Tisseron et Richard E. Cytowic, tous deux experts reconnus, ont exprimé des réserves et des critiques quant à la validité scientifique du concept d’autisme virtuel. L’annulation de conférences sur le sujet et les discussions animées sur les réseaux sociaux témoignent de l’ampleur de la controverse. Le Pr Daniel Marcelli, initialement partisan de cette théorie, s’est partiellement rétracté, critiquant l’emploi du terme par le Dr Anne-Lise Ducanda. Cette controverse souligne la nécessité d’aborder de manière nuancée l’interaction entre les enfants et les technologies, tout en restant vigilant face aux risques de désinformation.

Accusations de "fake news"

Les accusations de "fake news" entourant l'autisme virtuel se sont amplifiées à mesure que l'idée gagnait en visibilité. Olivia Cattan, présidente de SOS Autisme France, a dénoncé l'association entre autisme et écrans comme étant infondée. Cette critique est partagée par de nombreux professionnels, qui fustigent les tentatives de lier temps d'écran et autisme sans preuve scientifique solide. En 2018, une pétition a été lancée pour s'opposer à l'alerte virale du Dr Anne-Lise Ducanda, récoltant des milliers de signatures. Les théories de l’autisme virtuel ont été parfois amplifiées par les médias, suscitant des critiques quant à la qualité de l’information diffusée. Les professionnels de la santé et les associations ont souligné l’irresponsabilité de telles affirmations, craignant qu'elles ne conduisent à une confusion généralisée et à une stigmatisation des enfants touchés par l'autisme.

Réactions du corps médical

Le corps médical a réagi vivement à la notion d'autisme virtuel, craignant que cette théorie ne nuise à la perception du trouble du spectre autistique (TSA). François-Marie Caron, pédiatre, a souligné l'absence de preuve scientifique derrière le concept, le décrivant comme potentiellement dangereux. De nombreux médecins, tant en France qu'aux États-Unis, se sont référencés mutuellement pour valider l’existence de l’autisme virtuel sans bases solides, ce qui a intensifié la confusion. Le Dr Anne-Lise Ducanda, souvent associée à cette théorie, a fait l’objet de critiques pour ses déclarations, menant même à des plaintes auprès de l’ordre des médecins. Le corps médical avertit des risques d'amalgames entre exposition aux écrans et TSA, plaidant pour une approche équilibrée. François-Marie Caron appelle à une prise en charge pluridisciplinaire pour les enfants, mettant en garde contre la simplification excessive selon laquelle retirer les écrans suffirait à résoudre tous les problèmes.

Impact perçu de l'exposition aux écrans

L’impact de la surexposition aux écrans chez les jeunes enfants suscite de nombreuses inquiétudes parmi les parents et les professionnels de la santé. Plusieurs études évoquent des liens possibles entre l’exposition précoce aux écrans et le développement de troubles neurodéveloppementaux, notamment des troubles du spectre autistique. Bien que l’idée d’un “autisme virtuel” ne soit pas scientifiquement prouvée, certains experts comme Anne-Lise Ducanda ont observé des éléments cliniques similaires à ceux de l’autisme chez les enfants exposés de manière excessive aux écrans. Ces éléments incluent des retards dans le développement intellectuel et moteur, ainsi que des difficultés dans les relations sociales et la communication. L’hypothèse est que ces troubles peuvent souvent être mitigés, voire disparaître, lorsque l’exposition aux écrans est considérablement réduite. Il est également important de souligner les effets secondaires potentiels d’une surexposition à ces objets technologiques, tels que les écrans et autres dispositifs numériques, qui peuvent influencer négativement le développement global de l’enfant. Malgré l’absence de preuves scientifiques solides, cette préoccupation croissante met en lumière l’importance d’une utilisation prudente de la technologie chez les enfants.

Effets sur le développement des enfants

Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

Les enfants exposés de manière intensive aux écrans dès un jeune âge peuvent présenter divers symptômes de retard dans leur développement. Il a été constaté que ces enfants peuvent souffrir de retard de développement intellectuel et moteur, ainsi que de troubles de l’attention et d’agitation. De plus, la surexposition aux écrans peut également perturber les apprentissages fondamentaux chez les jeunes enfants, en impactant notamment l’acquisition des compétences sociales et des habiletés communicationnelles. Notamment, ceux qui passent entre 6 à 12 heures par jour devant des tablettes et smartphones peuvent développer des comportements agressifs et une détresse face à des stimuli rapides. Bien qu’il s’agisse de constats anecdotiques, certains professionnels du domaine ont observé que les symptômes ressemblant à ceux de l’autisme disparaissent chez certains enfants après avoir réduit ou éliminé leur temps d’écran. Cela souligne l’importance de modérer l’exposition des enfants aux environnements virtuels pour favoriser un développement sain.

Conséquences sociales

L’immersion excessive dans le numérique, bien qu’elle ressemble à l’autisme traditionnel, est liée à des causes non-biologiques, créant parfois une confusion sociale. Tout le monde, quel que soit l’âge ou la situation, est concerné par l’usage des écrans et par ses conséquences sociales. Les symptômes tels que les retards intellectuels et moteurs, l’agitation et l’agressivité chez les jeunes enfants, associés à une grande exposition aux écrans, entraînent des débats sociétaux importants. Il est essentiel de prendre en compte les besoins de chaque personne dans la prévention des risques liés à l’autisme virtuel, afin d’adapter l’accompagnement et de favoriser l’inclusion sociale. Il y a une discussion continue sur la responsabilité des parents et éducateurs dans l’utilisation des écrans, ce qui façonne les perceptions sociales de la technologie. Certains professionnels atteignent la conclusion que les enfants récupèrent des symptômes ressemblant à l’autisme après avoir réduit leur temps d’écran. Cette idée d’un autisme virtuel alarme de nombreux parents, exerçant une pression sociale pour limiter l’usage des écrans afin de prévenir les impacts négatifs possibles sur le développement social des enfants.

Risques économiques

Bien qu'aucune information spécifique ne soit disponible sur les risques économiques liés au concept d'autisme virtuel, on peut spéculer que l'impact perçu de la surexposition aux écrans pourrait avoir des répercussions économiques indirectes. Par exemple, les parents préoccupés pourraient dépenser davantage pour des activités sans écran, des services de conseil ou des programmes éducatifs alternatifs pour compenser le potentiel impact négatif des écrans sur leurs enfants. De plus, les systèmes éducatifs pourraient ressentir la pression d'implémenter des politiques et des formations pour guider les enseignants et le personnel éducatif dans l'intégration et la gestion de la technologie de manière équilibrée.

Rôle des professionnels de santé

Diagnostic et accompagnement

Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

Les professionnels de santé, notamment les médecins et les psychologues, occupent une place centrale dans la détection et l’accompagnement des enfants présentant des signes d’autisme virtuel. Leur mission consiste à distinguer les symptômes liés à une surexposition aux écrans de ceux des troubles du spectre autistique d’origine neurodéveloppementale. Pour cela, ils s’appuient sur des observations cliniques, des entretiens avec les familles et l’analyse des habitudes de consommation numérique de l’enfant. Lorsqu’une surexposition est identifiée, les professionnels proposent des stratégies concrètes pour réduire le temps passé devant les écrans et encourager des activités favorisant le développement social, moteur et cognitif. Ils jouent également un rôle de conseil auprès des parents, en les aidant à instaurer des règles d’usage adaptées à l’âge de l’enfant. De nombreux ouvrages et ressources en ligne sont à la disposition des médecins pour approfondir leur compréhension des risques liés à la surexposition aux écrans et pour élaborer des plans d’accompagnement personnalisés. L’objectif est d’offrir un soutien global à la famille, afin de favoriser un développement harmonieux et de prévenir l’installation durable de troubles du comportement liés à l’usage excessif des technologies numériques.

Équilibre entre technologie et développement éducatif

L’équilibre entre la technologie et le développement éducatif chez les jeunes enfants est crucial pour éviter des effets négatifs potentiels sur leur développement social et langagier. L’exposition excessive aux écrans peut mener à des comportements associés aux troubles du spectre autistique, comme le montrent certaines études récentes. Il est donc important de surveiller l'usage des écrans et des jeux vidéo chez les enfants, car une utilisation non contrôlée peut avoir un impact sur leur développement neurocognitif et favoriser l’apparition de troubles du comportement. C’est pourquoi il est essentiel de modérer cette consommation tout en offrant des stratégies adaptées aux besoins de chaque famille pour favoriser le développement harmonieux de l’enfant. La technologie, bien qu’elle soit un outil puissant, doit être intégrée de manière réfléchie dans la vie quotidienne des enfants pour ne pas perturber leur capacité d’interaction sociale et leur apprentissage.

Rôle des parents et éducateurs

Les parents et éducateurs jouent un rôle central dans la gestion de l’usage des technologies par les enfants. Le coaching parental est un outil efficace pour éduquer les familles sur le concept d’autisme virtuel, en fournissant des informations précieuses sur ses caractéristiques et ses répercussions. Grâce à une formation proactive, les parents peuvent apprendre à repérer les signes précurseurs d’une consommation excessive d’écrans. Il est également essentiel qu’ils prennent conscience de leur propre utilisation des écrans, car cela influence fortement leurs enfants. Une attention particulière doit être portée à l’exposition des tout petits, notamment les enfants de moins de 3 ans, pour lesquels il est recommandé de limiter au maximum l’accès aux écrans afin de favoriser leur développement psychomoteur et social. Ainsi, en améliorant leur compréhension des symptômes de l’autisme virtuel, les parents sont mieux équipés pour distinguer ces symptômes des comportements normaux et intervenir en temps voulu. Le développement de ces compétences parentales est crucial pour limiter les impacts négatifs potentiels dus à une surexposition aux environnements virtuels.

Stratégies d'encadrement des technologies

Pour encadrer efficacement l'usage des technologies par les enfants, il est important de développer des stratégies spécifiques basées sur le coaching parental. Celui-ci fournit des outils pour favoriser une communication positive avec les enfants affectés par l'autisme virtuel. Ces outils incluent des techniques pour encourager des comportements bénéfiques tout en modérant ceux jugés problématiques. Les cas d'autisme virtuel étant divers, il n'existe pas une méthode unique d'encadrement. Chaque stratégie doit s'adapter à la dynamique familiale propre à chaque enfant.

Beaucoup d'experts recommandent de limiter la consommation d'écrans à moins de deux heures par jour pour atténuer les troubles associés à l'autisme virtuel. En parallèle, il est vital que les adultes prennent conscience de leur propre comportement lié aux écrans, car ce qu'ils pratiquent influence souvent leurs enfants. Bien que le concept d'autisme virtuel soit encore débattu dans le milieu scientifique, surveiller et réguler l'exposition précoce des enfants aux écrans reste une pratique prudente pour éviter de potentiels effets négatifs sur leur développement général.

Rôle des tablettes numériques

Autisme virtuel : comprendre ses impacts sur les enfants d'aujourd'hui

Les tablettes numériques jouent un rôle crucial dans l’accompagnement des personnes avec autisme. En milieu éducatif, elles s’avèrent être des outils précieux pour les professionnels et les familles, facilitant l’accès à des ressources pédagogiques adaptées et permettant une personnalisation de l’apprentissage. Dans les centres spécialisés, la tablette est également utilisée comme un outil pédagogique et ludique pour favoriser la communication, l’autonomie et les interactions sociales chez les enfants présentant des troubles du spectre autistique. Toutefois, il est essentiel de maintenir un équilibre car une utilisation excessive peut avoir des conséquences négatives. Les experts soulignent les similitudes entre certains troubles observés chez les enfants surexposés aux écrans et ceux du spectre autistique, bien que ces manifestations ne soient pas classifiées comme de l’autisme véritable. Il est donc crucial de bien encadrer et limiter le temps passé sur les écrans, surtout chez les jeunes enfants, afin de préserver leur développement social et cognitif.

Avantages potentiels du numérique

Les outils numériques, grâce à leur flexibilité et à leur accessibilité, présentent des avantages notables pour les personnes autistes. Les interfaces numériques, par exemple, peuvent offrir une communication sans la complexité émotionnelle des interactions humaines, aidant ainsi à calmer et stabiliser le soi autistique. De plus, les environnements virtuels peuvent être intégrés dans des programmes thérapeutiques pour renforcer les comportements positifs et soutenir le développement personnel. Éducateurs et formateurs, comme Vanessa Coutant, exploitent ces technologies pour améliorer les stratégies d'apprentissage et de communication, reconnaissant leur potentiel à répondre aux besoins particuliers des enfants atteints d’autisme virtuel. Cette approche, bien structurée et accompagnée, permet souvent des progrès significatifs en termes de compétences sociales et éducatives.

Dangers associés à la surutilisation

La surutilisation des écrans par les enfants soulève des inquiétudes croissantes, notamment concernant le phénomène d’autisme virtuel. Des études préliminaires suggèrent que, bien qu’il s’agisse d’une condition différente de l’autisme, certains effets de la surexposition aux écrans reproduisent des troubles similaires dans le développement de l’enfant. Parmi ces effets, on observe parfois des défauts de communication ou de langage chez certains enfants surexposés, se manifestant par des difficultés d’interaction ou d’expression orale. Anne-Lise Ducanda souligne que ce phénomène pourrait entraîner un retard dans la maturation cérébrale en restreignant les interactions humaines et le jeu, essentiels au développement global. Il existe cependant un défaut de validation scientifique concernant la théorie de l’autisme virtuel, la communauté scientifique soulignant l’absence de preuves solides ou de consensus sur ce lien. Malgré la couverture médiatique de ces préoccupations, la communauté scientifique reste prudente face au manque de preuves concluantes. Toutefois, la recommandation générale demeure d’encadrer strictement l’utilisation des écrans chez les jeunes enfants, en privilégiant des interactions directes et des activités physiques pour un développement harmonieux.

Réactions politiques et sociales

Le débat concernant l'« autisme virtuel » a émergé sur la scène publique grâce aux efforts du Docteur Anne-Lise Ducanda. Ses affirmations concernant l'impact potentiellement néfaste des écrans sur le développement des jeunes enfants ont fortement résonné dans la société française. Cette théorie, bien que controversée par des experts de la santé pour son manque de preuves concrètes, a captivé l'attention des médias et des réseaux sociaux. Ces déclarations ont également attiré l'intérêt des acteurs du monde éducatif, ce qui a provoqué des discussions soutenues sur l'interaction entre le numérique et la santé publique.

Initiatives gouvernementales

Malgré l'ampleur médiatique du sujet, il n'existe pas, à ce jour, d'initiatives gouvernementales directes s'attaquant spécifiquement à l'autisme virtuel. Bien que Carole Bienaimé Besse, membre du CSA, ait joué un rôle en relayant ces théories à l'échelle internationale, cela ne constitue pas une action officielle au niveau gouvernemental. Les récents débats et études, notamment en France et en Roumanie, ont soulevé des préoccupations parmi quelques groupes et institutions. Cependant, aucune mesure gouvernementale spécifique n'a encore été mise en place pour encadrer ce phénomène. L'intérêt croissant pour la question de la surexposition aux écrans pourrait éventuellement inciter les autorités à envisager des politiques d'intervention à l'avenir.

Sensibilisation de la société

La notion d'« autisme virtuel » a suscité une inquiétude notable parmi les parents et éducateurs, préoccupés par les répercussions de l'exposition excessive aux écrans sur les enfants. Depuis que le Docteur Anne-Lise Ducanda a médiatisé ce concept, affirmant que les jeunes enfants exposés de six à douze heures par jour aux écrans risquent de développer des traits similaires à ceux de l'autisme, le débat s'est intensifié en France. Malgré l'absence de preuves scientifiques convaincantes établissant un lien direct entre les écrans et l'autisme, cette idée a rapidement pénétré l'imagination collective.

Certains professionnels de santé et chercheurs insistent sur la nécessité de sensibiliser les adultes à une utilisation raisonnée des écrans, afin de mieux encadrer l'exposition des enfants. L'idée que l'exposition aux dispositifs numériques pourrait conduire à un « autisme virtuel » a alimenté les discussions sur les risques associés à la révolution numérique. Ainsi, alors que le sujet reste débattu, il continue de mobiliser, incitant à une réflexion plus large sur l'impact de la technologie dans notre quotidien et sur le développement des plus jeunes.

Conclusion et perspectives futures

Le concept d’« autisme virtuel » soulève de nombreuses questions parmi les parents et les professionnels. Bien que la sous-exposition des très jeunes enfants aux écrans ait été associée à certains troubles du comportement, il est important de souligner l’absence de preuves scientifiques solides confirmant un lien causal direct entre les écrans et l’apparition de l’autisme virtuel. Il convient également de rappeler que l’autisme virtuel est une version controversée et non reconnue scientifiquement de l’autisme.

Certaines observations suggèrent que la réduction du temps d’écran chez les enfants pourrait atténuer certains symptômes similaires à ceux de l’autisme. Cependant, ces témoignages demandent encore à être vérifiés par des études rigoureuses.

Questions fréquemment posées

Qu'est-ce que l'autisme virtuel ?

L'autisme virtuel est une hypothèse non reconnue scientifiquement qui suggère qu'une exposition excessive aux écrans chez les jeunes enfants pourrait provoquer des symptômes similaires à ceux des troubles du spectre autistique (TSA). Cette notion reste controversée et ne fait pas partie des classifications médicales officielles.

L'autisme virtuel est-il un diagnostic officiel ?

Non, l'autisme virtuel n'est pas un diagnostic reconnu par les autorités médicales et scientifiques. Il s'agit d'une expression utilisée dans certains milieux pour décrire des troubles du comportement liés à une surexposition aux écrans, mais sans validation scientifique.

Quels sont les symptômes associés à l'autisme virtuel ?

Les symptômes évoqués incluent des retards dans le développement du langage, des difficultés dans les interactions sociales, des comportements répétitifs, une agitation ou une inhibition, ressemblant à ceux observés dans les troubles du spectre autistique.

La surexposition aux écrans peut-elle causer l'autisme ?

À ce jour, aucune preuve scientifique ne permet d'affirmer que la surexposition aux écrans cause l'autisme. Toutefois, une utilisation excessive des écrans peut avoir des effets négatifs sur le développement cognitif et social des enfants.

Contenu original de l'équipe de rédaction d'Upbility. La reproduction de cet article, en tout ou en partie, sans mention de l'éditeur est interdite.

Références

  1. Ben-Ari, Y. (2018). Comprendre les troubles du spectre autistique : aspects neurodéveloppementaux. Inserm.

  2. Caron, F.-M. (2018). Les dangers de la télévision pour les bébés. Association française de pédiatrie ambulatoire.

  3. Ducanda, A.-L. (2017). Vidéo : Les écrans, un danger pour les enfants de 0 à 4 ans. YouTube.

  4. Marcelli, D., & Ducanda, A.-L. (2018). Plaidoyer pour un nouveau syndrome : Exposition Précoce et Excessive aux Écrans (EPEE). Enfance et Psy.

  5. Ramus, F. (2018). Analyse critique de la notion d'autisme virtuel. Science et pseudo-sciences.

  6. Tisseron, S. (2018). Autisme virtuel : chronologie d’une épidémie médiatique. Blog personnel.

  7. Zamfir, M. T. (2013). Autisme virtuel : étude clinique et observations. Centrul Sfântul Mihail.

  8. Haute Autorité de Santé (HAS). (2018). Recommandations sur les troubles du spectre autistique.

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