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Situations sociales pour les adolescents avec un TSA

Autisme sans déficience intellectuelle : caractéristiques, talents et défis sociaux

Autisme sans déficience intellectuelle : caractéristiques, talents et défis sociaux

L'autisme est communément associé à une déficience intellectuelle, mais il convient de considérer la diversité des manifestations du spectre autistique. Parmi les personnes présentant un autisme sans déficience intellectuelle, on observe fréquemment des compétences distinctes et des talents exceptionnels, qui suscitent désormais l'attention de la communauté scientifique et professionnelle. Cependant, les obstacles auxquels elles font face, notamment en termes d'interactions sociales et d'adaptation à divers environnements, sont pertinents et méritent une attention académique approfondie.

Points clés

  • L'autisme sans déficience intellectuelle se caractérise par une intelligence normale ou élevée, mais des difficultés marquées dans les interactions sociales.
  • Les personnes concernées présentent souvent des talents spécifiques et des intérêts intenses qui peuvent être valorisés dans leur développement.
  • Une prise en charge adaptée, débutant dès l'enfance, est essentielle pour favoriser l'inclusion sociale et le bien-être.

Caractéristiques principales de l'autisme sans déficience intellectuelle

Autisme sans déficience intellectuelle : caractéristiques, talents et défis sociaux

Le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) sans déficience intellectuelle est souvent sous-diagnostiqué en raison de l’absence de troubles du langage ou de comportements facilement identifiables. Contrairement à d’autres formes d’autisme, les enfants atteints, comme ceux du syndrome d’Asperger, montrent une intelligence normale ou élevée.

Caractéristiques clés :

  • Interactions sociales : Les enfants font face à un déficit dans la communication sociale et les interactions, malgré leur intelligence, ce qui constitue un aspect central du TSA sans déficience intellectuelle.
  • Capacités exceptionnelles : Beaucoup possèdent une mémoire et une concentration remarquables.
  • Éducation : Ils ont pleinement leur place dans le système scolaire ordinaire, souvent avec quelques adaptations spécifiques.

Il est important de noter que les traits autistiques varient en intensité et en impact selon les individus, illustrant la diversité des profils du spectre autistique.

Statistiques : Selon une étude, 59,3 % des enfants présentant un trouble du spectre autistique n’ont pas de déficience intellectuelle. Les premiers symptômes apparaissent souvent dès le jeune âge, mais leur expression et leur impact peuvent évoluer au fil du temps, notamment lors de l’entrée à l’école ou dans la vie quotidienne. Cela souligne l’importance d’une prise en charge adaptée qui réponde à leurs besoins spécifiques, tout en maximisant leur potentiel.

Ces enfants, bien qu’affrontant la maladresse sociale ou des routines obsessionnelles, peuvent exceller académiquement et bénéficier de thérapies comme la thérapie cognitivo-comportementale pour améliorer leurs interactions sociales et communicationnelles. Les changements dans la routine ou l’environnement peuvent toutefois provoquer une détresse importante chez ces enfants.

Origine et causes

L’origine des troubles du spectre autistique (TSA) sans déficience intellectuelle est aujourd’hui reconnue comme étant multifactorielle, résultant d’une interaction complexe entre des facteurs génétiques et environnementaux. Les recherches récentes montrent que les TSA, qu’ils soient associés ou non à une déficience intellectuelle, sont liés à des particularités du développement cérébral, présentes dès la vie fœtale. Ces différences dans la structure et le fonctionnement du cerveau influencent la communication, les interactions sociales et les comportements, caractéristiques du spectre de l’autisme.

Sur le plan génétique, de nombreux gènes ont été identifiés comme jouant un rôle dans l’apparition des troubles du spectre autistique. Cependant, il n’existe pas de cause unique : chaque personne autiste présente un profil génétique distinct, et la transmission n’est pas systématiquement héréditaire. Les facteurs environnementaux, tels que l’exposition à certaines infections ou substances toxiques pendant la grossesse, sont également suspectés de contribuer au développement du trouble, bien que leur impact exact reste à préciser.

Le DSM-5, référence internationale pour le diagnostic des troubles du spectre, a permis d’unifier sous un même terme différentes formes d’autisme, dont le syndrome d’Asperger, en soulignant la diversité des symptômes et des niveaux de gravité. Cette classification met en lumière la nécessité d’une compréhension fine des origines du trouble, afin d’adapter la prise en charge à chaque individu, qu’il présente ou non une déficience intellectuelle.

Les travaux de recherche se poursuivent pour mieux cerner les mécanismes à l’origine des TSA et affiner les stratégies de traitement. Comprendre l’origine et les causes des troubles du spectre autistique sans déficience intellectuelle est essentiel pour améliorer le diagnostic précoce, personnaliser les interventions et soutenir au mieux les personnes autistes tout au long de leur vie. Cette approche globale et individualisée vise à favoriser leur inclusion, leur bien-être et leur épanouissement dans la société.

Talents et intérêts spécifiques

L’autisme sans déficience intellectuelle, souvent associé au syndrome d’Asperger, révèle des talents et intérêts spécifiques étonnants. Les enfants Asperger, par exemple, démontrent une mémoire et une concentration extraordinaires. Ces capacités exceptionnelles leur permettent d’exceller dans des domaines précis, tels que les mathématiques, la musique ou l’informatique. La participation à une activité spécialisée ou répétitive peut renforcer le sentiment de compétence et d’accomplissement.

Les comportements routiniers et les intérêts spécifiques jouent un rôle crucial dans la gestion émotionnelle des personnes autistes. En période de stress, s’engager dans des routines familières ou explorer des centres d’intérêt profonds peut atténuer l’anxiété et apporter du réconfort. Ce perfectionnisme et ces talents analytiques sont souvent appréciés dans des milieux académiques et professionnels.

Une étude récente a révélé que la majorité des enfants avec des troubles du spectre autistique ne présentent pas de déficience intellectuelle. Ainsi, ils ont la possibilité de cultiver des compétences spécifiques qui pourraient autrement passer inaperçues.

Quelques exemples d’intérêts spécifiques courants :

  • Astronomie
  • Programmation informatique
  • Connaissances encyclopédiques sur des sujets précis
  • Musique
  • Lecture

Ces intérêts peuvent être encouragés pour favoriser l’épanouissement personnel et professionnel des personnes autistes. Par exemple, des activités comme la collection d’objets, la pratique régulière d’un instrument de musique ou l’organisation d’une routine quotidienne stable apportent souvent stabilité et réconfort.

Enfin, il est important de souligner que l’établissement d’une routine aide à gérer l’anxiété et favorise l’épanouissement des personnes autistes.

Défis rencontrés

L’autisme sans déficience intellectuelle, tout en préservant une intelligence normale ou élevée, pose des difficultés et des défis majeurs dans la vie quotidienne. Les problèmes de communication et d’interactions sociales varient en intensité selon les individus, ce qui rend chaque parcours unique. Le problème principal réside dans la communication et les interactions sociales, où les signes sont subtils et souvent attribués à une personnalité réservée ou excentrique. Cela mène souvent à un diagnostic tardif, puisque les enfants n’affichent ni troubles de langage ni comportements immédiatement remarquables. La plupart des enfants voient leurs difficultés s’atténuer avec le temps, mais certains problèmes persistent à l’âge adulte. Le TSA sans déficience intellectuelle est classé dans différentes catégories selon les symptômes et leur intensité. Les symptômes de ce type d’autisme peuvent évoluer avec l’âge, rendant certaines frontières du trouble plus floues. Pour favoriser l’inclusion sociale, il est fondamental que la société s’adapte aux besoins spécifiques de ces individus, notamment en tenant compte de la gestion du changement comme défi majeur, tout en renforçant leurs capacités d’adaptation.

Interactions sociales et relations personnelles

Les interactions sociales sont un domaine particulièrement compliqué pour ceux ayant un autisme sans déficience intellectuelle. L’isolement social est fréquent chez ces personnes, car les difficultés à établir des liens et à interpréter les signaux sociaux peuvent les amener à se retirer ou à être marginalisées. Ces personnes, souvent assimilées au syndrome d’Asperger, ont des difficultés à décoder les nuances de la communication interpersonnelle. Elles peuvent avoir du mal à comprendre les expressions faciales, le langage du corps, ou le ton de la voix, ce qui entraîne un certain isolement et des malentendus fréquents. Il leur est aussi difficile d’exprimer ou de comprendre quelque chose de spécifique lors des interactions, en particulier lorsque la communication non verbale ou implicite est en jeu. Leur perception du monde peut être différente de celle des autres, ce qui complique encore les relations sociales. Cependant, ces difficultés tendent parfois à s’atténuer à l’âge adulte, au fur et à mesure qu’elles développent des stratégies pour naviguer dans les attentes sociales. Une inclusion réussie dépend de l’adaptation des environnements scolaires et professionnels ainsi que du soutien des familles et des amis. Il est crucial d’éduquer la société pour favoriser une meilleure compréhension et accepter les différences dans les interactions sociales.

Adaptation aux environnements variés

Les personnes avec autisme sans déficience intellectuelle possèdent souvent des compétences exceptionnelles dans des domaines précis, ce qui leur permet de s’adapter à des environnements variés. L'intégration dans le monde du travail ou scolaire nécessite une reconnaissance des forces spécifiques de ces personnes afin de favoriser leur inclusion et leur développement. Leur capacité à appréhender rapidement des situations grâce à un fort raisonnement et une mémoire remarquable joue en leur faveur. En outre, elles bénéficient généralement de l’absence de retard de langage, ce qui leur permet de communiquer efficacement avec leur entourage. Néanmoins, leur perception du monde souvent hyper-détaillée, où elles se concentrent sur les détails au détriment d’une vue d’ensemble, peut constituer une stratégie d’adaptation unique, mais aussi un challenge lorsqu’il s’agit de s’intégrer harmonieusement. L'utilisation particulière du langage ou des compétences, notamment dans l'adaptation à différents environnements, joue un rôle clé dans leur quotidien. Pour optimiser leur inclusion, il est essentiel de reconnaître et de valoriser leurs talents en leur offrant un environnement qui soutient leur développement personnel et professionnel, tout en respectant leur besoin de routines et de prédictibilité. L'ensemble des compétences et des stratégies d'adaptation doit être pris en compte pour garantir une intégration réussie.

Approches neuropsychologiques

Autisme sans déficience intellectuelle : caractéristiques, talents et défis sociaux

Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) sans déficience intellectuelle présente des particularités qui nécessitent une approche neuropsychologique spécifique pour mieux comprendre et accompagner ces individus. Les déficits en communication sociale et en coordination motrice constituent des éléments clés du diagnostic. Différents termes sont utilisés pour décrire les niveaux de sévérité du TSA, ce qui permet d’adapter l’accompagnement en fonction des besoins spécifiques. Malgré une intelligence normale et souvent élevée, ces personnes rencontrent des difficultés dans les interactions sociales et sensorimotrices. En l’absence de troubles du langage distincts, leur condition peut être difficile à diagnostiquer précocement, ce qui retarde souvent l’intervention nécessaire. La diversité des syndromes et des conditions regroupés sous le spectre autistique souligne la complexité de l’évaluation et de la prise en charge.

Études sur le fonctionnement cognitif unique

Les études sur le fonctionnement cognitif des personnes avec un TSA sans déficience intellectuelle révèlent une approche unique du traitement de l’information. L'effet des recherches récentes a permis d'améliorer la compréhension des spécificités cognitives de ces personnes et d'affiner les critères de diagnostic. Ces individus sont souvent diagnostiqués tardivement car leurs symptômes ne s’accompagnent pas de troubles du langage apparents. Le syndrome d’Asperger, par exemple, démontre comment ces individus peuvent montrer une intelligence élevée et une grande capacité à analyser les informations, tout en luttant avec des interactions sociales efficaces. Souvent perfectionnistes, ils présentent des capacités de mémoire et de concentration au-dessus de la moyenne, ce qui les rend performants dans des tâches nécessitant une attention détaillée. Néanmoins, l’intensité des symptômes et leur évolution peuvent varier significativement entre les individus, nécessitant une approche personnalisée pour chaque cas. Au cours des dernières décennies, l'évolution des connaissances scientifiques et les différentes éditions du DSM ont eu un impact majeur sur la classification et la compréhension du trouble du spectre autistique.

Exploration des capacités spéciales

Les enfants atteints de TSA sans déficience intellectuelle possèdent souvent des compétences qui les distinguent des autres, notamment dans les domaines de la mémoire et de la concentration. Ces capacités ont été largement associées au syndrome d’Asperger, où une intelligence et une capacité analytique élevées sont fréquentes. Bien qu’ils ne présentent pas de retard de langage, ces enfants rencontrent des défis dans les interactions sociales, ce qui peut affecter leur intégration scolaire et sociale. On observe souvent l'absence de certains comportements sociaux attendus, comme la reconnaissance des émotions ou la compréhension implicite des règles sociales. Il est donc essentiel d'établir un bon rapport entre l'enfant et les professionnels afin de favoriser une prise en charge efficace et une communication optimale. De plus, il est nécessaire de répéter les interventions plusieurs fois pour renforcer les apprentissages et permettre une meilleure généralisation des compétences acquises. Cependant, avec des adaptations appropriées, comme des supports pédagogiques spécifiques et une prise en charge pluridisciplinaire, ces enfants peuvent non seulement accéder à un niveau éducatif élevé mais aussi exceller. Leur manière de penser spécifique influence leur communication, mettant en lumière la nécessité d’approches adaptées pour maximiser leur potentiel en milieu éducatif et dans leurs relations interpersonnelles.

Importance du soutien adapté

Les enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme sans déficience intellectuelle (TSA-SDI) représentent un groupe unique nécessitant un soutien spécialisé. L’enfance est une période cruciale pour le développement des compétences sociales, et il est important de détecter les signes précoces du TSA chez l’enfant afin de mettre en place une prise en charge adaptée dès cette étape. Bien que ces enfants ne présentent pas de retard de langage ou de comportement évident, ils peuvent tout de même éprouver des difficultés significatives dans les interactions sociales. Les signes d’autisme sans déficience intellectuelle, tels que le syndrome d’Asperger, incluent souvent des compétences exceptionnelles en mémoire et en concentration couplées à des défis sociaux. Il est important de rappeler que l’autisme n’est pas une maladie, mais un trouble neurodéveloppemental, autrefois classé parmi les troubles envahissants du développement, une catégorie redéfinie dans le DSM-5. Ainsi, un soutien adapté est essentiel pour optimiser leur développement et leur intégration sociale, et le diagnostic ainsi que la prise en charge doivent débuter dès l’enfance pour de meilleurs résultats.

Identification et diagnostic précoce

L’identification précoce des signes de TSA-SDI est cruciale pour mettre en place des interventions efficaces. De nombreux outils sont disponibles pour aider les parents et les professionnels de santé à repérer ces signes chez les tout-petits. Grâce à une observation attentive, un diagnostic précoce peut être posé dès l’âge de 12 mois. Il est essentiel de prévoir une consultation avec un psychiatre afin d’établir un diagnostic précis et d’assurer un accompagnement adapté. De plus, ces consultations spécialisées pour le diagnostic du TSA peuvent être remboursées, facilitant ainsi l’accès aux soins. Toutefois, en l’absence de troubles visibles du langage ou de comportement, de nombreux cas restent non diagnostiqués pendant des années. La campagne “Dis-moi Elliot” s’efforce d’améliorer la sensibilisation et de promouvoir le repérage systématique, afin de réduire les retards de diagnostic.

Accès à des programmes éducatifs spécifiques

Pour aider les enfants atteints de TSA-SDI à réaliser leur potentiel, des programmes éducatifs spécialisés sont cruciaux. En France, l’élaboration de projets d’interventions précoces, globales et coordonnées est encouragée. La classification TED (Troubles Envahissants du Développement), qui regroupait auparavant l’autisme et d’autres troubles, a évolué avec le DSM-5 pour intégrer ces diagnostics sous le terme de trouble du spectre autistique. La méthode ABA (Applied Behavior Analysis) est l’une des approches les plus utilisées pour accompagner le développement des enfants autistes. Par exemple, un garçon passionné de lecture peut manifester un intérêt spécifique et développer des compétences remarquables dans ce domaine, illustrant la diversité des profils et des centres d’intérêt chez les enfants autistes. En outre, la psychoéducation joue un rôle vital dans la prise en charge de ces enfants, offrant un cadre continu pour stimuler leurs compétences en concentration, mémoire, lecture et traitement de l’information. Bien qu’il n’existe pas de consensus international sur les meilleures stratégies, ces programmes sont vus comme piliers dans l’éducation des enfants autistes.

Création d'un environnement favorable

Pour les enfants TSA-SDI, créer un environnement favorable est fondamental. Grâce à l’absence de déficience intellectuelle, ces enfants bénéficient souvent de bonnes capacités de raisonnement et de mémoire, ce qui leur permet d’appréhender leur environnement de manière détaillée. Il existe une différence notable entre le syndrome d’Asperger, historiquement considéré comme une forme d’autisme léger, et l’autisme de Kanner, décrit initialement par Leo Kanner, qui se caractérise par des troubles plus marqués du langage et du développement social. Depuis la redéfinition du syndrome d’Asperger dans le DSM-5, il est désormais intégré au trouble du spectre autistique (TSA), ce qui reflète la diversité et la singularité des profils, ainsi que l’importance de reconnaître chaque différence individuelle. Les classifications internationales comme le DSM-5 et la CIM-11 reconnaissent l’importance de ces aptitudes dans l’ajustement des besoins d’accompagnement. Un soutien précoce et pluridisciplinaire est souvent recommandé, même si aucun traitement curatif pour l’autisme n’existe. Ainsi, l’aménagement d’un cadre accueillant et la promotion d’interactions sociales positives contribuent à leur bien-être et à leur épanouissement.

Qualité de vie et bien-être

Autisme sans déficience intellectuelle : caractéristiques, talents et défis sociaux

L’inclusion sociale des personnes atteintes d’autisme, qu’il y ait ou non une déficience intellectuelle, est cruciale pour garantir leur bien-être. Les enfants autistes sans déficience intellectuelle possèdent une intelligence normale, ce qui leur permet de s’intégrer dans un cadre éducatif ordinaire. Cependant, l’adaptation du système éducatif et de la société à leurs besoins spécifiques est indispensable pour améliorer leur qualité de vie. De nombreux articles scientifiques ont permis de mieux comprendre les conditions associées à l’autisme sans déficience intellectuelle, en mettant en lumière la diversité des conditions regroupées sous le spectre autistique. En France, des initiatives comme celles de la Fondation FondaMental offrent des évaluations standardisées qui aident à diagnostiquer et suivre l’autisme sans déficience intellectuelle chez les adultes. De plus, l’Association nationale des Centres Ressources Autisme regroupe des ressources pour soutenir les personnes autistes, et Autisme Europe œuvre à la défense de leurs droits. Ces efforts combinés contribuent à améliorer le quotidien des personnes autistes, en fournissant des supports éducatifs adaptés et en sensibilisant le public à leur condition.

Stratégies pour atténuer les symptômes

Le diagnostic de l’autisme sans déficience intellectuelle est souvent établi tardivement, car les signes peuvent être discrets et ne pas inclure de troubles du langage ou du comportement évidents. Pour ces personnes, les évaluations diagnostiques standardisées sont essentielles. Elles permettent d’évaluer objectivement l’intensité et les caractéristiques du trouble afin d’adapter efficacement les stratégies d’intervention. Il est important de rappeler que le spectre de l’autisme regroupe une grande diversité de profils et de besoins, avec des manifestations et des niveaux de gravité très variés selon les individus. Les troubles de l’interaction sociale, fréquents dans cette forme d’autisme, incluent des manières spécifiques de penser et de communiquer, nécessitant des approches adaptées.

Une prise en charge personnalisée est primordiale pour atténuer les symptômes. Le Centre Expert Troubles du spectre de l’autisme utilise des outils comme les échelles et questionnaires pour mieux adapter les interventions aux besoins individuels. Ces interventions doivent souvent être répétées plusieurs fois pour obtenir des résultats durables et significatifs. Par exemple, l’utilisation de supports visuels pour structurer la journée, la mise en place de routines prévisibles ou encore l’apprentissage de techniques de gestion sensorielle sont des exemples concrets de stratégies d’adaptation ou d’intervention. Ces interventions sont créées sur mesure et peuvent évoluer avec l’âge et la progression des symptômes. Enfin, des approches multidisciplinaires, intégrant souvent des thérapies comme la thérapie cognitivo-comportementale, sont mises en œuvre pour aider les personnes à mieux gérer les interactions sociales et améliorer leur qualité de vie quotidienne.

Conclusion

L’autisme sans déficience intellectuelle représente une forme particulière du spectre autistique, caractérisée par une intelligence normale ou élevée, mais des difficultés spécifiques dans les interactions sociales et la communication. Malgré ces défis, les personnes concernées possèdent souvent des talents et des intérêts uniques qui peuvent être valorisés. Une prise en charge adaptée, débutant dès l’enfance, ainsi qu’un environnement compréhensif et inclusif sont essentiels pour favoriser leur épanouissement et leur intégration sociale. Reconnaître et soutenir cette diversité permet de mieux répondre aux besoins de chacun et d’enrichir notre société dans son ensemble.

Questions fréquemment posées

Qu'est-ce que l'autisme sans déficience intellectuelle ?

L'autisme sans déficience intellectuelle désigne une forme de trouble du spectre autistique (TSA) où la personne présente une intelligence normale ou élevée, sans retard mental associé. Malgré des capacités cognitives préservées, elle rencontre des difficultés dans les interactions sociales et la communication.

Comment se manifeste l'autisme sans déficience intellectuelle chez l'enfant ?

Chez l'enfant, ce type d'autisme peut se manifester par des difficultés à comprendre les codes sociaux, une tendance à se focaliser sur des détails, des intérêts spécifiques intenses, ainsi que des comportements routiniers. Le langage est généralement bien développé, ce qui peut retarder le diagnostic.

Quel est le rôle du syndrome d'Asperger dans l'autisme sans déficience intellectuelle ?

Le syndrome d'Asperger est une forme d'autisme sans déficience intellectuelle, caractérisée par des difficultés sociales et des intérêts spécifiques, mais sans retard de langage ni déficit intellectuel. Depuis le DSM-5, il est intégré dans le trouble du spectre autistique.

Pourquoi le diagnostic peut-il être tardif ?

Le diagnostic est souvent tardif car les symptômes sont moins visibles, notamment en l'absence de retard de langage ou de déficience intellectuelle. Les difficultés sociales peuvent être interprétées comme de la timidité ou une personnalité réservée.

Quelles sont les causes de l'autisme sans déficience intellectuelle ?

Les causes sont multifactoriales, impliquant des facteurs génétiques et environnementaux. Des particularités du développement cérébral présentes dès la vie fœtale influencent l'apparition du trouble.

Comment se déroule la prise en charge ?

La prise en charge est personnalisée et pluridisciplinaire, incluant souvent des thérapies cognitivo-comportementales, des interventions éducatives adaptées, et un soutien familial. Elle vise à améliorer les interactions sociales et la qualité de vie.

Est-il possible de guérir l'autisme sans déficience intellectuelle ?

L'autisme est un trouble neurodéveloppemental et ne se guérit pas. Cependant, une prise en charge adaptée peut atténuer les symptômes et favoriser l'inclusion sociale et le bien-être.

Quels sont les défis sociaux rencontrés par les personnes autistes sans déficience intellectuelle ?

Les principaux défis concernent l'isolement social, la difficulté à décoder les signaux sociaux, et l'adaptation aux changements. Ces personnes peuvent éprouver de la solitude et des malentendus fréquents dans leurs relations.

Comment favoriser l'inclusion sociale des personnes autistes sans déficience intellectuelle ?

Il est essentiel d'adapter les environnements scolaires et professionnels, de sensibiliser la société aux particularités de ces personnes, et de leur offrir un soutien adapté dès l'enfance pour maximiser leur épanouissement.

Contenu original de l'équipe de rédaction d'Upbility. La reproduction de cet article, en tout ou en partie, sans mention de l'éditeur est interdite.

Références

  1. American Psychiatric Association. (2013). Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (5th ed.). Arlington, VA: American Psychiatric Publishing.

  2. Association Française de Psychiatrie Biologique et de Neuropsychopharmacologie (AFPBN). Troubles du spectre autistique. Consulté sur https://www.afpbn.org

  3. Baron-Cohen, S. (2008). Autism and Asperger Syndrome: The Facts. Oxford University Press.

  4. Centre de Ressources Autisme (CRA) France. Informations et ressources sur l'autisme. Consulté sur https://www.autisme-france.fr

  5. Fondation FondaMental. (2020). Guide pratique sur les troubles du spectre autistique. Consulté sur https://www.fondation-fondamental.org

  6. Mottron, L. (2020). L’autisme : une différence plutôt qu’un trouble. Revue de Neuropsychologie.

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